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Le violon brisé




Une fresque historique...


1870. La vie suit paisiblement son cours à Wissembourg. Commerçants, artisans et notables de la cité s’inscrivent dans le train train quotidien, entre moments festifs, petits ragots et scandales municipaux. Mais les nouvelles venues de Paris et de Berlin ne sont pas bonnes : les bruits de bottes et des armes grondent au loin. Le tourbillon de la guerre va bousculer le quotidien des Wissembourgeois et façonner leur destin, comme un violon brisé…





L’histoire



Une plongée dans le passé

Au cœur du vieux Wissembourg et du parc de l’ancienne Sous-Préfecture, théâtre des événements de 1870, découvrez la véritable histoire de la bataille du Geisberg narrée du point de vue des Wissembourgeois…

Une évocation de la guerre franco-prussienne de 1870

Au cours de la représentation, les spectateurs rencontreront des personnages imaginaires et réels qui ont peuplé la ville à la fin du 19ème siècle. Ainsi, ils pourront comprendre comment la grande Histoire collective s’est mêlée aux destins individuels à Wissembourg.

Un spectacle historique original

Un spectacle qui fera la part belle au patrimoine local et mettra en valeur, en lumières et en sons, un des plus beaux quartiers de la vieille ville. La deuxième partie du spectacle permettra au public de vivre les grandes heures de la bataille du 4 août 1870 au cœur même d’un bâtiment stratégique pour la guerre, l’ancienne Sous-Préfecture.




Le concept



Un spectacle à la croisée des arts

Dans la continuité de nos productions estivales, une nouvelle création originale au croisement du théâtre visuel et de l’évocation historique, mise en œuvre en deux temps : une courte déambulation dans les rues de la vieille ville de Wissembourg puis une évocation en statique au cœur d’un prestigieux bâtiment patrimonial exceptionnellement ouvert au public.

Une grande fresque historique

A l’occasion du 150ème anniversaire des batailles de 1870, Le violon brisé mettra en lumière quelques épisodes marquants de la vie quotidienne à Wissembourg au 19ème siècle, puis racontera la chronologie des événements de la bataille du 4 août 1870 et l’engrenage de la défaite. La mise en scène valorisera aussi bien les lieux que les acteurs de l’Histoire locale. Cette approche a déjà séduit près de 9500 spectateurs depuis juillet 2012 avec Le Grimoire de Firmin (2012-2013) puis Le Secret de Charlotte (2014-2015), Renaissance ! (2016-2017) et Le Destin de Marie (2018-2019).

Un divertissement pour toute la famille

Un spectacle ludique et impressionnant à la fois, qui permettra d’apprendre tout en s’amusant, et qui éveillera tous les sens grâce aux lumières, aux sons et à la synesthésie… pour le plus grand plaisir des petits et des grands.



La première déroute de la guerre de 1870...



Après sa victoire sur l’Autriche à Sadowa en 1866, l’objectif du chancelier Otto von Bismarck est de pousser la France de Napoléon III à déclarer la guerre à la Prusse afin d’obtenir le soutien des États du Sud de l’Allemagne dans son projet d’unification allemande autour de la Prusse et intégrer à ce futur État l’Alsace-Lorraine au nom du nationalisme allemand.

La France isolée politiquement tombe dans le piège de la dépêche d’Ems tendu par Bismarck et déclare la guerre. Les hostilités qui débutent le 2 août 1870 sont marquées par une succession de défaites, notamment en Alsace à Wissembourg et Froeschwiller.

Le 2 août 1870, le maréchal Mac Mahon déploie le 1er corps d’armée autour de Haguenau et ordonne au général Douay d’occuper Wissembourg. Du côté allemand, le corps d’armée du lieutenant général Werder entre en territoire français par Lauterbourg. Le premier affrontement a lieu à Wissembourg et sur les hauteurs du Geisberg le 4 août 1870. C’est le 1er régiment de tirailleurs turcos (soldats indigènes recrutés dans les colonies) qui se heurte le premier à l’armée prussienne.

Au matin du 4 août 1870, la 2ème division du général Abel Douay est en position sur les hauteurs de Wissembourg à quelques centaines de mètres de la frontière ennemie. De l’autre côté, plusieurs corps prussiens et bavarois avancent sans avoir été repérés par les reconnaissances de cavalerie française. Une bataille inégale dans et autour de la ville s’engage au cours de laquelle le général Douay est tué. La bataille de Wissembourg s’achève par une défense héroïque dans le château de Geisberg. Malgré la bravoure des lignards et des turcos, les Français sont contraints à la retraite en direction du col du Pigeonnier, abandonnant sur le champ de bataille la moitié de leur effectif. Wissembourg est la première bataille de la guerre de 1870.

La bataille de Wissembourg où 7 000 Français ont tenu en échec 80 000 Prussiens, est un glorieux fait d’armes, car malgré leur victoire, les Prussiens ont éprouvé, d’après leurs propres bulletins, des pertes considérables et dont le chiffre dépassait l’effectif de la division Douay tout entière.

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